Quelques liens et commentaires de la part de Marie-Jo


Suite à la projection de la Medea de Pasolini, quelques éclaircissements ... 

J'avais vu juste pour les décors sauf pour l'Acrocorinthe :^)
- Les scènes de lagune ont été tournées au Frioul (langue= frioulan) : La lagune de Marano possède aussi un patrimoine riche de « casoni », ces petites constructions de pêcheurs, toutes en roseaux.


- http://pot-pourri.fltr.ucl.ac.be/itinera/Enseignement/Glor2330/Seneque/intro.htm (à noter que Pasolini s'y référe, voir ci-dessous)
 <<<<  À la fin de la pièce, elle est enlevée au ciel sur un char attelé de serpents, en une manière d’apothéose, mais, comme le crie Jason, il s’agit d’un ciel sans dieux : elle quitte le monde des hommes pour gagner un univers proprement au-delà de l’humain, et même du divin, et retrouver l’identité perdue de ses origines colchidiennes, d’avant ses noces humaines. Chacun de ses crimes est une sorte de rituel régressif par lequel elle annule tous les acquis pervers de son humanité, avant de rejoindre la pureté originelle, sublime et fascinante de l’ensauvagement solitaire. On aurait tort de réduire la violence de Médée à ses manifestations de haine et de destruction ; la violence " irradie " totalement le personnage pour le purifier en une métamorphose qui finit par lui donner les allures terriblement ambiguës d’un ange du Mal. C’est ce visage d’ange que l’on retrouve dans les peintures de Pompéi ; c’est aussi celui qui fascinait le cinéaste Pasolini dans son film Medea, quand il reconnaissait avoir eu tendance à " raphaëliser Médée, à en exprimer le côté angélique… " Terrifiante ambiguïté qui a même valu à Médée, à l’époque même de Sénèque, de figurer sur les sarcophages des petits enfants morts prématurément, comme une sorte d’ange gardien psychopompe de ces vies écourtées qu’elle guidait sur les chemins difficiles de l’éternité. >>>>


- http://www.pasolini.net/cinema_medea.htm (avec générique complet - sauf une erreur : inversion "extérieurs" "intérieurs" ...)
<<<< Oltre al gran numero di attori non professionisti, come di consueto presenti nei film di Pasolini, vi sono in Medea le presenze, in ruoli principali, del saltatore olimpico Giovanni Gentile (Giasone), di Massimo Girotti (Creonte), di Laurent Terzieff (il centauro). Elsa Morante, infine, collaborò con Pier Paolo Pasolini alla scelta delle musiche: brani religiosi antichi dal Giappone, canti e danze d'amore iraniani. 
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 http://bcs.fltr.ucl.ac.be/medee/introduction.htm
Bonne analyse de la Médée d'Euripide où certaines incohérences sont notées !

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