Après avoir rencontré la femme ‘absolument’ amoureuse de Dreyer (Gertrud), femme qui s’absente du monde, son amour ne pouvant se résigner à être traité en ennemi du travail de l’homme aimé (poète, politicien, musicien), le sentiment l’emportant sur son incarnation (« ai-je été jeune ? Non, mais j’ai aimé ; ai-je été belle ? Non, mais j’ai aimé ; ai-je été en vie ? Non mais j’ai aimé »)…
Après avoir rencontré la/les femme/s de Bergman (Persona) excessivement vouée/s à l’autre dans leur être même, s’y refusant faussement en se résignant à une écoute mutique (Elisabet) ou s’y déployant en une verborragie que seule la solitude du dédoublement suturera (Alma)…
Après avoir rencontré les femmes de Fassbinder (Le Secret de Veronika Voss), destructrice (Doktor Katz), vampirisée (Veronika), délaissée (Henriette)…
…nous continuerons à décliner les différentes figures de la radicalité féminine : Comment être femme quand on est femelle, épouse, mère, sorcière ; comment être soi quand on est pétrie d’une nature secrète, vouée à un autre institué, responsable de la continuation d’une histoire, rebelle à la rationalité ? Peut-on accepter et intégrer ou doit-on brûler la femme ; l’Autre ?
cccp
affiche
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